Le chauffage infrarouge chauffe les murs et réduit la condensation et la moisissure

Les moisissures

Source de l'article : Site de l'Association Asthme & Allergies

En quelques mots…

Les moisissures sont des champignons microscopiques. Elles se reproduisent en émettant des spores dans l’atmosphère qui se dispersent dans l’air. Une fois inhalées, ces spores déclenchent les symptômes allergiques.

Un environnement humide favorise leur développement et accentue leur effet allergisant. Les moisissures combinées avec de l’humidité ambiante, c’est 52 % de risques supplémentaires de développer des maladies respiratoires¹. Par ailleurs, elles favorisent le développement des acariens, puisqu’ils s’en nourrissent .

40 % des logements sont touchés par des moisissures en France³.

150 variétés de moisissures allergisantes², certaines se révélant même toxiques.

Les moisissures les plus répandues dans nos environnements quotidiens sont :

l’Alternaria alternata (végétaux, débris organiques, produits alimentaires, papier peint)

l’Aspergillus nidulans (cartons, cuir, papier, produits alimentaires, textiles, sols, plantes)

le Cladosporium cladosporoides

Elles provoquent des allergies respiratoires (apparition ou aggravation de l’asthme) et des douleurs crâniennes, ventrales… (au-delà de 3m2 de moisissures dans une pièce).

Où les trouve-t-on ?

A l’arrière des meubles

Sous des parquets, plinthes, papiers peints, lambris, carrelages, cloisons, charpentes en bois, faux plafonds en polyester…

Dans les salles de bains et cuisines : joints de baignoires, douches, éviers

A proximité des réfrigérateurs et paniers à légumes

Dans les matelas et tapis

Dans les bacs à fleurs (dépôt blanchâtre sur la terre des bacs)

Sur les murs et les plafonds

Sur la nourriture oubliée (pain, fruits)

Elles se développent donc sur des matériaux inertes très variés (papier, bois, cuir…), dans des atmosphères humides, peu ventilés et généralement à des températures comprises entre 15 et 30°C.

Comment s’en prévenir ?

Surveiller les zones potentiellement humides : cuisine, salle de bain, toilettes, jouets de bain, réfrigérateur…

Être vigilant si des tâches d’humidité apparaissent sur les murs.

Rechercher les causes de l’humidité : condensation (souvent liée au système de ventilation), fuites, infiltrations, remontées telluriques, façades non hermétiques… Procéder dès que possible aux réparations.

Ne pas repeindre sur les moisissures.

Ne pas utiliser de parfums d’intérieur.

Éviter de faire sécher le linge dans l’appartement.

Limiter le nombre de plantes dans la maison, ne pas les mettre dans les chambres et ne pas leur disposer de réserve d’eau.

Chauffer le logement de manière homogène et éviter les écarts de température qui génèrent de la condensation par un phénomène de « pont thermique ».

Ne pas utiliser les produits dits « anti-moisissures » vendus dans le commerce, souvent émetteurs de Composés Organiques Volatils (COV).

Éviter les aquariums non recouverts.

Utiliser une hotte aspirante ou un extracteur.

Désinfecter les surfaces contaminées avec de l’eau de Javel en prenant soin de porter des gants et un masque contre la poussière.

Jeter ou nettoyer les tissus ayant une odeur de moisi.


¹ Sondage Ifop pour la Brique Monomur Terre Cuite, 2008

² et ³ OQAI Campagne nationale Logements 2003-2005 – État de la qualité de l’air dans les logements français