Descriptif de l'étude de l'Université Technique Kaiserslautern
Chauffage à rayonnement infrarouge :
" ... des avantages au niveau de la consommation énergétique, des coûts d'investissement et du bilan CO2"
Comparatif de consommation d’énergie en condition réelle entre un chauffage au gaz et un chauffage à rayonnement infrarouge lointain.
Technische Universität Kaiserslautern,
|
Objectif de l’étude :
Vérifier la viabilité économique et l’utilité fonctionnelle d’un système de chauffage à rayonnement infrarouge en tant que chauffage principal pour une habitation.
Objet mesuré :
Immeuble ancien classique pour deux familles à deux étages et demi. Les 2 appartements sont reliés par un escalier fermé. Depuis 1993, le bâtiment est équipé d'un chauffage au gaz avec des circuits de chauffage séparés pour chaque appartement. Pour l’étude l'appartement en rez-de-chaussée est équipé d'un chauffage par rayonnement infrarouge. La consommation d'énergie du chauffage au gaz est mesurée par le compteur de gaz. Les deux systèmes de chauffage sont équipés avec un système de régulation de la température (thermostats, etc.). La température et l’hygrométrie sont relevées de la même façon dans les deux appartements, ainsi que à l’extérieur du bâtiment et pendant la durée de l’étude.
Période :
Hiver 2008/2009 pour la période entre le 16.11.2008 – 30.04.2009
Résultat de l’analyse :
Consommation d’énergie en kWh/m² et coût de chauffage en €/m²
Chauffage au Gaz : Consommation : 187,85 kWh/m² Coût : 9,84 €/m²
(au tarif du gaz : 5,5 cents/kWh)
Chauffage rayonnant infrarouge (électrique) : Consommation : 71,21 kWh/m² Coût : 8,26 €/m²
(au tarif de l'électricité de 11,6cents/kWh)
Télécharger l’intégralité de l’étude
Le chauffage à rayonnement infrarouge lointain utilise l’électricité, une énergie ECOLOGIQUEMENT plus intelligente. Le pourcentage de combustible fossile dans la production de l’électricité en France représente moins de 10 %. (peu d’énergie fossile = moins de rejets de gaz de combustion).
Selon l’ADEME (Agence Environnement et Maîtrise de l’Energie en décembre 2015) le bilan comparatif de l’effet de serre des énergies classiques est (en grammes équivalent CO2 pour la production de 1 kWh chez l’usager).